“NOIR”

Créée entre 2007 et 2011, la série intitulée „Noir” se compose de 36 œuvres au format 44 x 44cm, munies de l’alimentation électrique. Ces œuvres uniques sont réalisées dans la technique de giclée-art print et de relief sur métal, chacune disposant d’un éclairage individuel dissimulé dans la partie supérieure du cadre en aluminium. Ce dispositif permet d’observer les gravures sous deux éclairages différents : à la lumière du jour ou artificielle ou alors, dans le noir, grâce à leur propre source lumineuse. Suivant le cas, le spectateur découvre un tableau différent : la pleine lumière donne une vision du dessin en entier tandis que l’éclairage fixé à la surface du tableau révèle toute la profondeur du relief.

Initialement, l’ensemble « Noir » se présentait différemment. Loin d’être aussi coloré que la série « Mondes », il restait dans les tons terreux. Il portait un autre titre. La maladie interrompit mon travail pour un long moment. Une fois guéri, j’ai changé sa conception en maintenant toute la série dans une noirceur monochrome et dans la couleur sépia foncé. J’ai pu terminer ce travail grâce au soutien de ma famille, de mes amis et du corps médical. Je tiens à les remercier tous, si je peux continuer à créer, c’est grâce à eux.

Andrzej Wajda

„Le Noir requiert la concentration”

Dans ses ouvres graphiques, Antoni Rodowicz recherche des variantes. Il les trouve à travers un
procédé étonnant consistant à créer des variantes d’une même gravure, qui se caractérise par un
relief profond, grâce aux différents éclairages.

Son art n’est ni facile ni accessible. Dépourvu de tout lien avec las réalité, dépeignant un monde d’abstraction biologique, il contraint le spectateur à une attention et une concentration auxquelles il n’est pas toujours préparé. Cependant, au moins pendant un instant, retrouver son calme intérieur vaut la peine afin de percevoir le caractère insolite et la beauté brute de l’intention de l’artiste.

Objets uniques, format 44 x 44 cm, giclée – impression d’art, relief en métal.

Mariusz Łukasik

„Comme un souvenir d’enfance”

 « Le Noir », comme un souvenir d’enfance, implique son image inversée – la lumière… Ou peut-être
seulement son dessin acéré qui glisse sur la surface d’un miroir noir ? Une rayure sur la table
anthracite gravée par accident de la seule main de l’artiste. Une fois ancrée dans l’œil, elle témoigne
d’elle-même. Les choses qui sont, sont là, et celles qui ne sont pas, ne le sont pas. Néanmoins la
frontière est établie. Apparemment, la lumière seule ne suffit plus.